Le sieur Victor Gauzit , notaire à St Amans
domicilié, lequel comparant en exécution des articles 55 et suivants de
la loi du 24 juillet 1867 , nous a remis pour rester déposés au rang des
minutes du greffe de ladite Justice de Paix ,
- premièrement un extrait d'un acte passé devant Maître Casses
Alexandre notaire à Banhars le 25 septembre dernier (enregistré) entre
les sieurs :
-
Etienne Maynnier . percepteur en retraite demeurant à la
Borie Haute
-
Henri Roquette. Docteur en Droit demeurant à Lille (Nord)
-
Victor Gauzit. Notaire demeurant à St Amans
-
Jean Saurel. Propriétaire à Souls
-
Philippe Cassagnes. Propriétaire demeurant à Cassou
Ainsi que
-
Henri Baillot. Propriétaire demeurant aux Ramondies commune
de Montézic
-
Bernard Maynier. Demeurant à la Borie Haute, commune de St
Amans
Acte portant qu'il a été formé entre eux une
société civile sous la désignation "école libre de St Amans". Elle a
pour objet l'exploitation à St Amans d'une école libre catholique
d'enseignement primaire. Le siège étant à St Amans en la demeure de
maître Gauzit , notaire.
- Il a été fait en même temps par le comparant d'un
second extrait d'un acte reçu à la même date par ledit maître Casses
(enregistré) portant que les membres susnommés forment la société civile
pour la fondation et l'exploitation à St Amans d'une école libre
d'enseignement primaire se sont réunis en assemblée générale à l'effet
de nommer les administrateurs et commissaires pour que ladite société
soit définitivement constituée conformément aux articles 25 et 32 de la
loi du 24 juillet 1867. L'assemblée a nommé les sieurs Roquette ,Maynier
père et Gauzit tous associés mandataires pour 3 ans , et le sieur
Baillot commissaire. Duquel dépôt le comparant a requis acte qu'il lui a
octroyé , et il a signé avec nous après lecture.
Fait à St Amans les jours mois et ans susdits.
Signé Gauzit et Laurens
Raymond Rouquette ajoute,
vraisemblablement inspiré par sa propre expérience d'écolier à l'école
libre de St Amans , dans les années 30 ;
" En plus du lieu même,
alors arrivèrent dans cette école des élèves d'un peu partout de la
Viadène. Il y eut la pension pour certains d'ente eux, mais aussi
existaient les "demi-pensionnaires" , écoliers qui matin et soir
faisaient le chemin de leur village à l'école et de l'école à leur
maison. Le trajet se faisait joyeusement à pied par n'importe quel temps".
R.
Rouquette FA 25-26